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Nepal

gallerys - galeries: By the riverside - Trek - Kathmandu

On our arrival to Kathmandu on October 27 our plane avoids big cumulus before landing. This is not the stable good weather we hoped for. The next day we go to Sukute for three days of paddling before running the Sun Kosi. There are good flows due to the recent rain. We run the Balephi Khola and the lower Bothe Kosi. We are three, Elizabeth, Jorge and me. Quite soon we are all a bit sick, specially Elizabeth is not in good shape when we put on the Sun Kosi. The first two days we paddle only flat water and I regret not having put on below this section.

On the evening of the second day Elizabeth is seriously ill, and we decide to evacuate her by helicopter. 20 hours later a helicopter comes and brings her back to a clinic in Kathmandu. The bill issued by Mountain Helicopters PVT LTD for the flight over about 60 km amounts to 4000$. We don't know how much the insurance finally paid since they renegotiated the bill. Her stay, two days and one night, in the CIWEC Clinic Travel Medicine Center is 1300$ to be paid before leaving the clinic. On the following day, Elizabeth decides to fly back to Switzerland.

On the Sun Kosi we still have two days with only a few rapids before reaching the Harktapur rapid, a portage for all of us. From here the river becomes interesting with typical big volume rapids. Our descent of the Tamur below the road bridge is also a real treat.

From Chatra we have 16 hours of bus to Kathmandu. We arrive just before a «bandh» (general strike) planned to last 10 days, until the elections. Jorge and I buy tickets on a «tourist bus» to Pokhara where we plan to paddle. The trip is short as the only vehicles on the road are the tourist buses. The problem in Pokhara is to find, despite the strike, a vehicle ready to drive us on a very bad track to Lamaket, our put in on the Madi Khola. Our third try is finally successful.

After one hour of paddling, we reach a charming village. There is a ceremony on the beach with music, dances and the villagers are busy harvesting rice. We decide to stay overnight. The only drawback is that we discover during the night that we share our room with rats. On the next day we run 27 km of fine class 4 rapids to Karputar where we unsuccessfully try to hire porters to hike to Khudi, the put in on the Marsyandi. Considering the absence of public buses to Pokhara, our only option is to leave at 6 am to reach Damauli before noon to catch a «tourist bus».

Back in Pokhara we get the trekking permits required to reach the put in on the upper Modi Khola. Unluckily on the morning of our departure Jorge becomes sick and decides to stay in Pokhara. As his illness is not serious, I leave on a four day trek. The views at the foot of the Annapurnas are beautiful, a good occasion to take out the camera.

The trip back to Kathmandu is very long due to heavy traffic and a small accident. I never really enjoyed staying in Kathmandu, but this time I discovered an area west of Thamel where I return often. There are many hinduist monuments and by taking my time, I can observe the daily life of the residents.

 

Lors de notre arrivée à Kathmandu le 27 octobre notre avion contourne d’énormes cumulus avant de se poser. Ce n’est pas le beau temps stable que nous espérions. Le lendemain nous nous rendons à Sukute pour trois jours de navigation avant la descente de la Sun Kosi. Il y a bien de l’eau suite aux précipitations récentes et nous en profitons pour descendre la Balephi Khola et la partie basse de la Bothe Kosi. Nous sommes trois: Elizabeth, Jorge et moi. Assez rapidement nous sommes tous un peu malade, surtout Elizabeth n’est pas en forme quand nous partons sur la Sun Kosi. Les deux premiers jours nous naviguons sur de l’eau plate et je regrette de ne pas avoir embarqué plus bas.

Le soir du deuxième jour Elizabeth est sérieusement malade et nous décidons de la faire évacuer par hélicoptère. Au bout de 20 heures d’attente et de très nombreux coups de fil l’hélicoptère emmène Elizabeth vers un hôpital à Kathmandu. Le coût facturé par Mountain Helicopters PVT LTD pour un trajet d’environ 60 km est de 4000$. Une nuit et deux jours à la CIWEC Clinic Travel Medicine Center sont facturés 1300$, à payer avant de pouvoir sortir. Notre assurance a renégocié le prix du transport, nous ne connaissons pas le prix final. Le lendemain Elizabeth décide de rentrer en Suisse.

Sur la Sun Kosi il y a encore deux jours pratiquement sans rapides avant d’arriver au rapide à Harkapur que nous portons tous. A partir d’ici la Sun Kosi devient intéressante avec des rapides typiques d’une rivière à gros volume. La cerise sur le gâteau est la descente du Tamur en aval du pont routier avec ses nombreux rapides.

De Chatra nous revenons à Kathmandu en 16 heures de bus, juste avant le début d’un «bandh» (grève générale) prévu sur dix jours à cause d’une élection. Jorge et moi prenons des billets dans un «tourist bus» pour Pokhara où nous comptons naviguer. Le trajet est très rapide vu qu’à part les bus pour touristes, il n’y a pas de circulation. A Pokhara le problème est de trouver un taxi, malgré la grève, pour nous amener par une très mauvaise piste à Lamaket d’où nous comptons embarquer sur la Madi Khola. La troisième tentative sera la bonne.

Après une heure de navigation, nous arrivons sur une plage où se déroule une cérémonie avec musique et danses. Les villageois sont occupés à la récolte du riz. Nous décidons de passer la nuit dans ce charmant village. Le seul bémol est que pendant la nuit nous nous apercevons que nous partageons notre chambre avec des rats. Le lendemain la navigation est excellente avec 27 km de classe 4 jusqu’à Karputar. Nous essayons en vain d’y trouver des porteurs pour aller à Khudi, point d’embarquement sur la Marsyandi. Vu qu’il n’y a toujours pas de bus publics pour Pokhara notre seule option est d’embarquer à 6 heure du matin pour arriver avant midi à Damauli où passent les «tourist bus».

De retour à Pokhara nous nous procurons les «trekking permits» nécessaires pour accéder à la Modi Khola supérieure. Malheureusement le matin de notre départ Jorge tombe malade et choisit de rester à Pokhara. De mon coté, je pars pour un trek de 4 jours, l’état de Jorge n’étant pas inquiétant. Les paysages au pied des Annapurnas sont splendides. Une bonne occasion pour sortir l’appareil photo.

Deux jours avant notre retour en Europe, nous rentrons à Kathmandu en «tourist bus». Le trajet est interminable vu la circulation et un petit accident. Je n’ai jamais trop apprécié Kathmandu mais cette fois je découvre un quartier à l’ouest de Thamel où je retourne souvent. Il y a de très nombreux monuments hindouistes, et en me prenant le temps je peux observer le quotidien des habitants du quartier.

 

Matthias Thomann, December 2013

mthomann at infomaniak.ch